Un concert attendu donc et qui a tenu toutes ses promesses. Rhoda Scott qui en maîtrise à la perfection toutes les subtilités a fait briller de mille éclats les riches textures sonores de son Hammond B3 vintage, un instrument datant, a-t-elle confié à l'assistance, de l'année 1960. A ses côtés une “front line” d'exception avec Sophie Alour au saxophone ténor et son frère Julien au bugle.
Sophie et Julien font partie de cette nouvelle scène du jazz français où se conjuguent technique et sensibilité au service d'une musique à la fois moderne et accessible, puisant son inspiration auprès des plus grands maîtres du jazz moderne, tels Freddie Hubbard et Joe Henderson respectivement pour le frère et la sœur.
Sophie et Julien Alour au centre,
Fred Nardin, Fred Pasqua et Hugo Lippi
Au répertoire, des compositions originales de Rhoda Scott, “Nova” en ouverture de concert, “Valse à Charlotte”, deux standards, “I wish I love” (“Que reste-t-il de nos amours” de Charles Trenet) avec une superbe improvisation de Sophie Alour en tempo lent ainsi que “Polka Dot and Moonbeams” cette autre très belle ballade de Burke et Van Heusen.
De grands classiques ensuite de la période faste des Jazz Messengers d'Art Blakey, le “Moanin' ” de Bobby Timmons et “One by One” de Wayne Shorter, “Adam's Apple ” de Wayne Shorter encore, le “Driftin' ” de Herbie Hancock, le “SideWinder” de Lee Morgan, autant de “tubes” Hard Bop de la grande période Blue Note:
Petit retour aux années trente avec le célèbre “Stompin at the Savoy” entre deux compositions originales de Sophie Alour extraites de “Shaker” son dernier album , “Joke” et “I Wanna Move by Body”. En guise de bis le “What I Said” de Ray Charles, avec un percutant solo de Julie Saury à la batterie fut l'occasion au final pour toute l'assistance de se lever et d'applaudir à tout rompre un concert qui devrait rester dans les mémoires.
Pour la séance des dédicaces, à laquelle se prêtèrent de bonne grâce Rhoda, Sophie et Julie, plusieurs spectateurs étaient venus avec de précieux vinyles, dont “Take A Ladder” le tout premier disque de Rhoda Scott enregistré en 1969 un an après son arrivée en France. De la même façon, lui fut montré par deux résidents de Saint-Etienne les Orgues le programme d'un concert à l'Olympia datant de 1978!
De grands classiques ensuite de la période faste des Jazz Messengers d'Art Blakey, le “Moanin' ” de Bobby Timmons et “One by One” de Wayne Shorter, “Adam's Apple ” de Wayne Shorter encore, le “Driftin' ” de Herbie Hancock, le “SideWinder” de Lee Morgan, autant de “tubes” Hard Bop de la grande période Blue Note:
Petit retour aux années trente avec le célèbre “Stompin at the Savoy” entre deux compositions originales de Sophie Alour extraites de “Shaker” son dernier album , “Joke” et “I Wanna Move by Body”. En guise de bis le “What I Said” de Ray Charles, avec un percutant solo de Julie Saury à la batterie fut l'occasion au final pour toute l'assistance de se lever et d'applaudir à tout rompre un concert qui devrait rester dans les mémoires.
Pour la séance des dédicaces, à laquelle se prêtèrent de bonne grâce Rhoda, Sophie et Julie, plusieurs spectateurs étaient venus avec de précieux vinyles, dont “Take A Ladder” le tout premier disque de Rhoda Scott enregistré en 1969 un an après son arrivée en France. De la même façon, lui fut montré par deux résidents de Saint-Etienne les Orgues le programme d'un concert à l'Olympia datant de 1978!
Un accueil enthousiaste donc pour cette grande dame du Jazz manifestement heureuse d'avoir découvert à Saint Etienne les Orgues un public réceptif et chaleureux. Rendez-vous est donné dans un an pour une troisième édition aussi brillante et réussie.