On y voit et entend Julian Priester en gros plan prendre le premier chorus. Suit, après une facétieuse présentation du groupe par Art Blakey particulièrement en verve ce jour là ("the baby of our group, ladies and gentleman the youngest drummer in modern jazz today, Mrs Blakey's one and only son, Art Blakey, me!") un émouvant Blue Moon, exposé et développé par Bill Hardman avec tout le lyrisme d'un Clifford Brown .
Au même programme qu'à Paris, on retrouve aussi Max Roach en solo, l'extraordinaire trio d'Elvin Jones avec Jimmy Garrisson et Joe Farrell, et en apothéose, une incroyable "drum battle" alignant Art Blakey, Elvin Jones et...Sunny Murray le batteur d'Albert Ayler ! C'est réellement fantastique de pouvoir revoir tout ça... quarante quatre ans après ! Un très très grand moment de jazz.
En fouinant encore un peu sur Google, je trouve également sur jazztimes.com un article de Bill Milkofsky intitulé Art Blakey and the Jazz Messengers Live at Slug's N.Y.C.
Il s'agit là encore d'une prestation enregistrée au mois d'août 1968, par cette même formation au Slug's, haut-lieu de l'avant-garde à cette époque à New York.
Le disque est encore aisément trouvable pour un prix plus que modique sur amazon.fr
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