dimanche 20 mars 2011

Juju

Wayne Shorter est au panthéon (surpeuplé) de mes saxophonistes ténors favoris. Pour aller vite et de loin c'est d'abord un coltranien, au son peut-être moins tranchant, avec des inflexions et une texture immédiatement reconnaissables. C'est aussi un compositeur génial, aux mélodies lyriques et inspirées, dont beaucoup sont régulièrement reprises par les jeunes jazzmen.




Son disque intitulé Juju est très certainement pour moi le disque de l'île déserte. Je l'avais reçu en cadeau lors de mon premier abonnement à Jazz Magazine, c'était... il y a longtemps. 


C'est bien simple, depuis je l'ai écouté des centaines de fois, le rachetant en plusieurs éditions vinyle, puis en CD japonais, remasterisés etc... En fait il s'agit, au bassiste près, de la formation de John Coltane, avec Mc Coy Tyner et le batteur Elvin Jones. 


L'intro du thème titre donne d'emblée un exemple du jeu complexe, foisonnant et entrecroisé, aux toms et aux cymbales, de ce dernier. Tous les autres morceaux, Mahjong, Yes or No, Deluge, House of jade, sont de purs chef-d'oeuvre, renouvelant à chaque fois un inépuisable  bonheur d'écoute.

1 commentaire:

  1. Voilà un billet qui donne envie, on sent que cet album t'a marqué. Bon je teste aussi les commentaires...

    RépondreSupprimer